Interview de Rebecca, étudiante diplômée Nicéphore !

Quel est votre parcours initial  ?
Il y a quelques années, j’entamais un cursus scolaire afin de travailler dans la recherche botanique. Après l’obtention d’un BTS, qui initiait déjà la suite de mon parcours, il m’est apparu que le métier dans lequel je me projetais n’était finalement pas celui qui me correspondait. Cependant, il ne me semblait pas évident de changer de voie si tôt, dès le début de cette période de « remise en question », car on ne s’attend pas à se reconvertir avant même ses 25 ans ! À force de ressentir ce manque d’épanouissement, j’ai pris la décision de m’orienter sur ​un second domaine, qui me passionnait depuis l’âge de mes 12 ans : la photographie.

Extrait du travail N°19 ©Rebecca Garrone

Pourquoi avez-vous décidé de suivre une formation à distance en photographie chez Nicéphore ?
J’ai cherché à entreprendre une formation pour acquérir des bases sérieuses en photographie et apprendre à évaluer mon travail au travers d’un regard avisé. C’est en cherchant activement quelle formation pouvait me correspondre, que je suis tombée sur le site de l’école Nicéphore. Il me semblait avoir tout ce dont j’avais besoin, entre le contenu des cours, le suivi et la méthode de travail, qui me permettrait d’apprendre selon mon rythme. Ce dernier point me paraissait essentiel et rassurant, surtout quand il faut recommencer à apprendre de nouvelles choses et imposer de nouveau un rythme d’études soutenu à son cerveau !

De quelle façon organisiez-vous votre travail à distance ?
J’ai vraiment varié les rythmes durant les 3 classeurs de cours, en fonction des chapitres étudiés, je trouvais nécessaire de travailler davantage certains exercices ou notions, afin de mieux me les approprier. Je pense que cela dépend de ce qu’on cherche à améliorer, à mieux intégrer dans sa pratique de la photographie. Il n’a pas toujours était simple de se fixer un rythme continu, car il faut être réaliste, ce n’est pas toujours facile de se faire violence quand notre emploi du temps se dérobe sous nos pieds. De plus, j’ai dû faire face à de nombreux évènements personnels durant ces années de formation qui n’ont pas été toujours faciles ! Cependant, ce que j’ai sincèrement apprécié, c’est de pouvoir compter sur le soutien de ma formatrice, Soizic, pour me «rebooster» et m’aider à garder le cap vers l’examen final, tout en m’accompagnant pour améliorer mon regard et ma technique.

Extrait du travail N°15 ©Rebecca Garrone

Quels travaux des classeurs vous ont particulièrement plu ?
Je peux citer le devoir N°10 du premier classeur, sur les matières et couleurs. J’aime particulièrement l’idée de saisir de près un sujet et d’en découvrir ses divers aspects à travers la photo, ce qui fût le cas dans ce devoir où j’avais choisi de travailler sur «l’eau». J’ai beaucoup apprécié les travaux sur l’architecture comme le devoir n°16 du second classeur. Ce devoir consistait à prendre en photo une architecture sous divers angles, différentes distances et autres variations de paramètres, pour que le rendu final en montre des facettes très diverses. 

Extrait du travail N°16 ©Rebecca Garrone

Comment avez-vous préparé votre travail de diplôme et quels enseignements avez-vous tiré de la soutenance devant le jury ?
D’abord, il a fallu gérer les prises de vues en fonction des disponibilités de l’éleveur bovin : les mises bas, le travail agricole en urgence, et bien d’autres éléments importants qui déterminaient les jours où il était possible ou non de venir photographier. Sans compter d’autres paramètres, tels que la météo pour les photos en extérieur, car braver le mistral en février-mars sur le plateau ardéchois français, ce n’est pas si facile ! J’avais bien entendu repéré les lieux auparavant et visité les sites sur lesquels les photos seraient prises, afin de savoir comment gérer la lumière et certains angles de vues. Une fois ces contraintes «maîtrisées», j’ai essayé de toujours garder en tête les remarques que ma formatrice m’avait faites dans chacun de mes travaux précédents (qu’elles soient positives ou négatives) et j’ai cherché à mettre en pratique ce que les cours m’avaient appris. Cela permet d’arriver à beaucoup mieux gérer ses prises de vues le jour J et son éventuel stress aussi ! La soutenance avec le jury fût vraiment un plus pour moi, car c’est une façon de faire la liaison entre l’apprentissage et ce qui nous attend par la suite. En effet, grâce à la soutenance, on apprend à exprimer son parti pris, ses idées, et s’exposer à des regards différents du sien. C’est la phase finale qui souligne notre progression au sein de la formation, tout en créant un premier contact réel avec le monde professionnel.

Extrait du travail de diplôme de Rebecca, sur un éleveur bovin ©Rebecca Garrone

Que vous a apporté notre formation  ?
La formation de l’école est à l’origine de beaucoup d’évolutions pour moi, comme l’indispensable maîtrise de mon appareil photo. Désormais, je shoote en gérant moi-même tous les paramètres, afin d’obtenir le rendu que je souhaite et non celui que l’appareil me suggère en auto ou semi-auto ! Grâce à la diversité des sujets qu’il nous est donné de pratiquer dans la formation, j’ai aussi découvert que j’appréciais des domaines que je n’avais jusqu’alors pas pris le temps d’explorer, comme les natures mortes et l’architecture. La formation m’a aussi appris à apporter de la cohérence à une série de photos.

Vous êtes aujourd’hui diplômée, quels sont vos projets en tant que photographe ?
La formation m’a donné les bases et la confiance nécessaires pour pouvoir me projeter en tant que photographe professionnelle. Je suis pour l’instant en train de réaliser mon site et je viens de m’installer dans une nouvelle ville où j’espère arriver à mener à bien ce projet. Il m’est encore difficile de trouver un sujet de prédilection en particulier, car Nicéphore à fait naître en moi l’envie de tout photographier ! Mais je finirai sûrement par favoriser certains sujets plus que d’autres !

Un mot pour les futurs étudiants qui hésiteraient à se lancer dans notre formation à distance en photographie  ?
On hésite toujours et c’est vrai qu’il est difficile de choisir comment et où se former, mais l’école Nicéphore est clairement un centre de formation sérieux et à l’écoute. Les cours sont très bien construits et clairs. Les exercices seront enrichissants et vous pousseront à vous découvrir et mieux appréhender le monde de la photo. Surtout, vous pouvez compter sur votre formateur, pour vous écouter et vous faire progresser !