Portrait de nuit : jouer avec les lumières de la ville !
Des portraits réussis ne se limitent pas à un travail réalisé en studio ou en extérieur jour, par temps lumineux. De très beaux résultats peuvent être obtenus en réalisant vos prises de vues de nuit, accompagnés de vos modèles, afin d’utiliser les lumières de la ville ! Voici quelques pistes d’inspiration à explorer pour s’initier à cette pratique.
Les vitrines de restaurants ou boutiques peuvent faire d’excellents sujets. Les lumières à l’intérieur du commerce, comme celles de l’environnement extérieur viendront se refléter dans le vitrage et seront autant d’atouts pour créer l’ambiance de l’image.
En haut, de gauche à droite ©Andrew James Campbell et ©Shane Taylor
En bas, de gauche à droite ©Andrew James Campbell et ©Niall McDiarmid
Les transports en commun aussi peuvent être intéressants : bus et tramway disposent d’éclairages artificiels avec lesquels jouer, ainsi que couloirs et quais de métro qui regorgent de néons aux plafonds.
En haut, de gauche à droite ©Emma Cortijo et ©Sonia Sieff
En bas, de gauche à droite ©Jerome Hoffmeister et ©Thomas Albert
De nombreux lieux en ville sont éclairés par des lumières colorées d’une grande variété : fêtes foraines, passages sous des ponts, tunnels, bâtiments architecturaux et leurs éclairages de façades, enseignes lumineuses de magasins…la liste est longue et les possibilités multiples !
En haut, de gauche à droite ©Nikko Lamere et ©André Josselin
En bas, de gauche à droite ©Nikko Lamere
Pour des portraits offrant une perspective vers un arrière-plan assez lointain, les lumières des lampadaires, bâtiments et véhicules peuvent constituer un véritable atout ! Lorsque le diaphragme de l’objectif est suffisamment ouvert, ces points lumineux seront alors situés dans le flou de profondeur de champ et formeront des pastilles scintillantes qu’on nomme « bokeh ». Cette technique offre également un résultat plus subtil.
Ci-dessus ©Hugo A. Lopez
Plus rare et non moins originale, l’idée d’utiliser les phares de voitures comme source de lumière. Dans ce cas, on peut même sortir de la ville et s’en servir pour éclairer une partie de la scène dans un paysage plus isolé, en campagne ou en bord de mer par exemple.
Ci-dessus ©Greg Adamski
Petit clin d’oeil à un temps révolu : les cabines téléphoniques ! Bien qu’il en existe de moins en moins de nos jours, on en trouve encore quelques unes. Elles autorisent des jeux à la fois sur la lumière située dans la cabine, et le même intérêt de reflets et transparence que les vitrines de restaurants.
Ci-dessus ©Elaine Li et ©Megan Doherty
