Interview d’une étudiante : Audrey

Quel est votre parcours initial  ?
J’exerce le métier de graphiste depuis plus de 10 ans. J’ai fait mes études supérieures dans une école d’Arts Appliqués spécialisée dans l’univers de l’image  et du livre, puis je me suis formée autour du web et de la vidéo. J’ai longtemps hésité pour m’orienter vers des études de photo mais j’adorais la typo, la mise en page, le graphisme….

Pourquoi avez-vous décidé de suivre une formation à distance en photographie chez Nicéphore ? 
J’ai commencé la photo à l’adolescence, mais depuis quelques temps j’avais l’impression de stagner dans ma pratique. Plutôt que de changer de boîtier où acheter un autre objectif, je souhaitais progresser sur la maîtrise du matériel que je possédais déjà. Je voulais également avoir la possibilité d’expérimenter, de sortir de ma zone de confort, et surtout d’avoir un retour extérieur sur mes images, celui d’un œil professionnel et averti.

De quelle façon organisez-vous votre travail à distance ?
Quand j’ai commencé la formation, j’étais au chômage et je m’occupais d’un bébé à temps plein. J’avais donc le temps pendant les siestes de lire mes cours, et préparer mes devoirs. J’ai repris le travail depuis quelques mois et pour l’instant j’arrive à tenir le rythme. Au début de la formation, j’avais établi un planning pour rendre mes travaux. Mais je me suis vite rendue compte que je n’arrivais pas à le respecter. Impondérables du temps, de la lumière qui ne se prête pas aux photos, parfois un travail à refaire ou bien je suis insatisfaite par mes essais, impératifs familiaux… Creuser vraiment chaque sujet me demande du temps de réflexion, d’expérimentations et de recherches d’inspiration : photographe, peinture…

Que vous a apporté jusqu’ici cette formation ?
J’ai, il me semble, beaucoup progressé depuis mon premier rendu, et surtout je me rends compte qu’effectivement j’ai encore beaucoup à apprendre ! Ce que je préfère dans cette formation, c’est de découvrir des sujets dans lesquels je ne m’étais encore jamais aventurée, de travailler le regard autrement, de réfléchir à une démarche, une histoire, une atmosphère. Et puis, moi qui suis un peu sur mes gardes face à la critique même constructive, j’ai très vite appris à apprécier mon professeur. Les corrections sont toujours détaillées et elles me permettent donc autant de progresser que le travail d’un sujet. C’est formateur de pouvoir échanger avec quelqu’un qui a un regard professionnel sur des photos.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées lors de ce parcours de formation ?
Bien sûr, se rendre disponible ce n’est pas toujours évident (lorsqu’il y a un enfant en bas-âge et depuis peu un travail), et surtout être disponible quand la lumière se prête à la pratique de la photo. Surtout que j’ai besoin de temps pour approfondir un sujet, expérimenter, chercher. Mais je préfère me concentrer sur la qualité du rendu et tant pis pour le temps qui passe !

En avez-vous fait part à votre formateur et a-t-il pu vous apporter son aide ?
J’ai souvent des questionnements et parfois je baisse les bras, mais j’aime résoudre mes interrogations en cherchant des idées chez d’autres photographes ou peintres. Je n’ai pas encore rencontré un blocage tel qu’il demandait que je contacte ma formatrice pour obtenir son aide.

Pourriez-vous nous citer un photographe ou un style d’image qui vous inspire particulièrement ?
Ah ! plein ! J’adore découvrir de nouveaux photographes, de nouveaux styles. Les photographes dont le travail m’a marquée ou intriguée en premier par la démarche, ont été Brassaï, Man Ray, Nan Goldin, William Eggleston, Andréas Gursky, Hervé Guibert (et les reporters photo). J’ai été aussi marquée par le cinéma : celui de Jean Jeunet ou Sofia Coppola. Et puis j’aime aussi beaucoup le travail de Vincent Munier, Sarah Moon, Karl Blossfeldt, Annie Leibovitz, Tim Walker, des photographes que j’ai découvert plus tard. Et on trouve aussi beaucoup de merveilles sur Instagram…

Quel travail du premier classeur vous a le plus plu et pourquoi ?
Je suis au début de la formation, mais jusqu’à présent chaque devoir m’a fait découvrir une façon de photographier que je n’avais pas envisagée jusqu’ici. J’ai adoré le sujet « entre chien et loup » qui consiste à faire des photos dans ce moment de lumière très particulier. J’ai essayé de tirer parti de mes erreurs sur les sujets précédents et notamment j’ai voulu trouver un parti pris fort, porteur de sens pour moi.

Après cette formation avez vous une idée du domaine dans lequel vous souhaiteriez exercer en tant que photographe ?
Ah, c’est une question que je me pose depuis longtemps… et je n’ai toujours pas la réponse… Surtout que mon métier de graphiste me plait beaucoup alors on verra !

Un mot pour les futurs élèves qui hésiteraient à se lancer dans notre formation à distance en photographie ?
Investissez-vous à fond et vous allez progresser à pas de géant ! C’est tellement valorisant et bénéfique pour soi d’apprendre de nouvelles choses, de sortir de ses habitudes.