Interview d’un étudiant : Simon

Quel est votre parcours initial ?

J’ai une formation plutôt technique : un bachelier en informatique et systèmes. Je travaille depuis plus de 10 ans dans une société qui fait du développement Web en tant que développeur et architecte logiciel. Rien à voir donc avec la photographie ! Ma passion pour la photo provient de formations extrascolaires, notamment d’un stage pour ados où j’ai pu goûter aux plaisirs du développement argentique et à l’ambiance des chambres noires ! Plus récemment, j’ai fait l’acquisition d’un reflex et je me suis autoformé via internet, des livres… c’est à partir de ce moment là que j’ai commencé à recevoir des demandes ponctuelles pour des petits mandats photo et que j’ai décidé de me lancer dans une plus grande aventure.

Pourquoi avez vous décidé de suivre une formation à distance en photographie chez Nicéphore ?

Les personnes à qui je montrais mes photos me complimentaient, mais je trouvais qu’elles manquaient toujours d’un petit quelque chose. J’étais arrivé à la limite de l’autoformation et j’avais besoin d’apprendre le côté professionnel et artistique. J’ai commencé à chercher des formations et j’ai découvert Nicéphore, j’ai eu un coup de cœur pour les travaux d’étudiants que j’ai pu apercevoir sur leurs réseaux sociaux. Quand j’ai vu leurs photos, je me suis dit : « Voilà ce qu’il me manque, ces photos me parlent ! ». Je ne savais pas trop dans quoi je me lançais ni quels étaient mes objectifs, j’avais une vague idée de faire de la photo en activité complémentaire. Les contacts que j’ai eus avec l’école m’ont convaincu, je me suis inscrit en filière pro et ce projet est en cours de réalisation !

De quelle façon organisez vous votre travail à distance ?

Je combine ma formation avec un emploi à temps plein, j’organise donc mon étude en dehors des heures de bureau : je consacre un à deux soirs par semaine pour la formation, ainsi qu’un peu de temps le weekend. Enfin, ça, c’est la théorie ! En pratique, les travaux me poussent à modifier mon planning, je pense particulièrement à la série « Entre chien et loup » qui a chamboulé mon organisation pour arriver à réaliser les photos au moment voulu. Je garde quand même une certaine rigueur dans ma procédure : j’étudie d’abord le cours théorique, puis je lis les trois travaux de fin de chapitre et je laisse décanter quelques jours avant d’attaquer la pratique. Lorsque j’entame un travail, je relis la théorie associée et les corrections précédentes pour en tirer parti, puis je me lance dans quelques essais. Je contacte ensuite ma formatrice, Soizic, qui répond à mes questions et me donne des conseils, à partir de là c’est à mon tour de jouer pour réaliser la série de photos !

Que vous a apporté jusqu’ici cette formation ?

Elle m’a déjà beaucoup apporté ! Principalement, elle m’a permis de développer un aspect plus créatif et plus construit dans mes photos. À chaque correction de travail, ma formatrice m’envoie une critique professionnelle et constructive qui me permet d’évoluer et de changer ma manière de réfléchir. Je pense à ce que je veux montrer avant d’appuyer sur le déclencheur. Cela ne m’empêche pas de devoir sélectionner les bonnes photos parmi 150, mais ce sont des prises de vue du même sujet avec des réglages différents au lieu d’un tas de photos complètement disparates.

Quelles difficultés avez vous rencontré lors de ce parcours de formation   ?

Souvent lorsque je démarre un travail, je ne sais pas vraiment quel sujet je vais prendre ou alors je me demande si c’est bien dans le cadre de ce qui est demandé. Et même une fois que je suis lancé dans un travail, je refais souvent les photos que je pensais bonnes au départ. Cela me prend beaucoup de temps, mais le résultat en vaut le coup !

En avez vous fait part à votre formateur et a t il pu vous apporter son aide ?

Indirectement, oui : après avoir fait quelques essais, j’en parle à ma formatrice qui me dit si je vais dans le bon sens ou non et qui me donne des conseils supplémentaires, cela permet de guider ma réflexion. Dans les premiers travaux, elle m’a aussi fourni une série d’exemples qui m’ont donné l’inspiration pour me lancer.

Pourriez vous nous citer un photographe ou un style d’image qui vous inspire particulièrement ?

Ayant un bagage scolaire plus technique qu’artistique, je découvre maintenant les grands photographes et je n’ai encore que peu de références. J’ai toutefois été très impressionné par les photos de Robert Doisneau, dans chacune de ses photos, on peut lire une histoire, souvent avec un humour et une ironie particulière. On sent qu’il est proche des gens tout en étant distant, qu’il se pose à la fois en spectateur et en conteur. Ses photos m’inspirent car, quel que soit le style, j’aime quand une photo raconte une histoire…il s’en dégage de la vie et une authenticité qui fait la différence avec une photo commerciale.

Quel travail du premier classeur vous a le plus plu et pourquoi ?

C’est « Dans les profondeurs des gares », lorsque j’ai lu le travail, je n’avais pas du tout conscience d’une de ses complexités : prendre des photos avec des inconnus est plus stressant de mon côté de l’appareil que du leur ! J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai commencé à sillonner les gares et petit à petit, je me suis senti de plus en plus à l’aise. Au final, j’ai bien aimé ce travail, car il m’a fait faire un grand pas en avant, m’a donné plus confiance en moi et m’a permis de passer du statut de photographe débutant à celui de photographe assumé.

Après cette formation avez vous une idée du domaine dans lequel vous souhaiteriez exercer en tant que photographe ?

J’ai débuté la formation avec l’idée de me perfectionner, j’ai maintenant le projet de devenir indépendant et d’exercer en tant que photographe sous forme d’activité complémentaire. Je n’imagine pas encore tout ce qui peut arriver et même si j’ai une préférence pour l’évènementiel, je reste ouvert et je ne ferme pas de portes avant d’avoir exploré les pistes auxquelles les cours vont m’amener.

Un mot pour les futurs étudiants  qui hésiteraient à se lancer dans notre formation à distance en photographie ?

Il ne vous reste plus qu’un pas à faire avant de découvrir tout ce que la formation apporte : des formateurs motivés, une communauté active d’étudiants, des cours bien structurés et intéressants. Et surtout une évolution personnelle que l’on est loin d’imaginer tant que l’on n’a pas commencé !