Interview de Mélanie, étudiante chez Nicéphore !
Quel est votre parcours initial ?
J’ai fait un bac littéraire en France puis un BTS tourisme afin de devenir hôtesse de l’air, un métier que je souhaitais faire depuis toute petite. Après plusieurs petits boulots, j’ai intégré la compagnie aérienne EasyJet, basée à Genève. J’ai pris un peu de grade au bout de quelques années et suis devenue chef de cabine. Cela fait maintenant 10 ans que je travaille pour cette compagnie, mais le secteur a été fortement impacté depuis le Covid.
Pourquoi avez-vous décidé de suivre une formation à distance en photographie chez Nicéphore ?
Au vue de la situation générale liée au covid, le domaine de l’aérien a été subitement très menacé. Comme mes collègues, j’ai eu peur de perdre mon travail, nous nous sommes tous posés la même question «qu’est ce qu’on va faire si on perd notre emploi ?». J’adorais la photographie depuis déjà quelques années sans pour autant maîtriser un boîtier de type réflex. J’ai donc fait des recherches pour me former dans ce domaine et ai découvert le site de l’école Nicéphore. Tous les critères correspondaient à mes attentes : budget, enseignement à distance, des outils que j’apprécie tel que les classeurs version papier et pas seulement numérique, des possibilités d’échanger avec un formateur qui nous suit jusqu’au bout etc. Après quelques jours de réflexion, je me suis lancée en étant convaincue que s’il me fallait envisager un nouveau métier, ce serait celui de photographe. Il s’agit donc pour ma part d’une reconversion professionnelle, initialement liée aux diverses conséquences du Covid.
Pouvez-vous partager avec nous une série photo que vous avez réalisée pour la formation ?
J’ai beaucoup aimé le travail de portrait N°21, et notamment la partie consistant à faire des démarches pour rencontrer des gens qui seraient mes modèles. J’ai rapidement rencontré Pauline, qui travaille dans une grande enseigne de maquillage et qui s’est prêtée au jeu pour réaliser le shooting. Je suis plutôt contente du résultat de cette séance photo. Chaque séance de prise de vue nous apprend quelque chose : comment jouer avec la lumière, gérer des espaces imposés, parfois trop petits où l’on manque de recul, la présence d’objets qu’il faut contourner ou déplacer, c’est toujours un challenge !
De quelle façon organisez-vous votre travail à distance ?
L’organisation n’est pas toujours évidente, d’où l’importance de s’imposer un rythme à tenir. Je lisais les classeurs, je les relisais même plusieurs fois pour bien en comprendre le contenu, ensuite je travaillais un thème, chaque classeur achevé était comme une victoire dans ma progression. J’ai eu bien sûr des périodes creuses, durant lesquelles j’avançais moins pendant quelques mois, parce que je me disais que j’avais le temps ou bien j’étais occupée par mon déménagement et des travaux dans la maison. Mais le temps passe très vite, c’est pourquoi il est important de se donner un rythme de travail, pour garder la motivation. Parfois, on a le syndrôme de la page blanche sur un exercice donné, ce qui peut perturber notre avancée. Dans ce cas, il faut contacter notre formateur pour des conseils, aller sur le site Nicéphore qui donne des sources d’inspiration, naviguer sur les réseaux sociaux, fouiller sur internet pour trouver de l’inspiration…Pinterest, Instagram où même Google sont des outils que j’ai aussi utilisés sans modération pour trouver des idées.
Que vous a apporté jusqu’ici cette formation ?
J’ai découvert tout un nouveau monde en fait ! Tant sur les compétences techniques, que sur la façon de faire une jolie photo : sa composition, l’importance du cadrage, de la lumière. De plus, au fur et à mesure de la formation, on découvre des grands noms de l’histoire de la photographie, on acquiert une culture dans ce domaine, avec toute une philosophie derrière. C’est un art auquel je ne m’étais pas à ce point intéressée jusque-là et j’ai appris que le pouvoir d’une image est gigantesque ! Surtout à l’heure actuelle, avec la nouvelle génération ultra connectée, l’influence des réseaux sociaux…une belle image peut vite faire le tour du monde. En tous les cas, cette formation m’a beaucoup apporté !
Y a t-il un travail en particulier qui vous a fait sortir de votre zone de confort et pourquoi ?
Oui et même pas qu’un ! Le Travail N° 4, qui demande de réaliser des images à cette heure “entre chien et loup” par exemple. J’ai eu le syndrôme de la page blanche si on peut dire, je manquais d’inspiration et le peu d’idée que j’avais ne me convenait pas. De plus, je n’avais pas encore bien compris l’idée de “cohérence de la série”. J’ai un peu bricolé parce qu’il fallait que j’avance. Maintenant que j’ai assimilé cette réflexion sur la série, de fil conducteur pour lier les images entre elles, j’aurais beaucoup plus d’inspiration sur ce travail si je devais le faire aujourd’hui. Ce qui prouve que nous évoluons à chaque étape de la formation et que ça porte ses fruits.
Pourriez-vous nous citer un photographe ou un style d’image qui vous inspire particulièrement ?
J’aime beaucoup la nature et les animaux et suis très sensible au travail de Vincent Munier. Je suis allée voir son exposition à Nice sur la panthère des neiges et ses diverses expéditions. Cet artiste arrive à faire ressortir beaucoup de choses dans une image, à nous faire vivre des émotions : je peux rester 20 minutes devant l’une d’elles, imaginer ce monde qui m’est inconnu, le silence qui peut régner tout autour, la relation entre cet animal photographié et son contexte. La photographie animalière me parle car les émotions saisies sont authentiques, les animaux ne trichent pas. J’aime beaucoup aussi le travail de Jérémie Villet, ses clichés sont épurés, il a son propre style. Il a photographié les animaux dans la pureté du blanc, le minimalisme de ses clichés fait ressortir la beauté de l’animal, c’est magnifique.
Quelle est l’image dont vous êtes la plus fière, réalisée pour un travail Nicéphore ? Pourquoi ?
Pour le coup il y en a quelques unes, qui sont dans le deuxième classeur. Celle que je vous présente est issue du Travail N°20, que j’ai réalisé sur le thème des flacons de parfum. Je trouve que cette photo est réussie, j’aime les tons chauds de cette photo, le dégradé du rose orangé, à la fois la simplicité mais l’efficacité de cette image me rend fière, je me dis que ça pourrait presque être une photo de magazine.
Après cette formation avez-vous une idée du domaine dans lequel vous souhaiteriez exercer en tant que photographe ?
Il existe beaucoup de domaines dans lesquels travailler en tant que photographe. D’un point de vue stratégique, je vais choisir un secteur rémunérateur pour démarrer mon activité et ce sera certainement la photo de mariage. C’est un domaine qui regroupe à la fois le reportage, le portrait, la nature morte et même parfois l’architecture, donc tout ce que Nicéphore nous apprend pendant la formation ! Beaucoup de couples ont du mal à trouver des photographes pour leur mariage en fonction des dates de disponibilités, des tarifs etc. J’envisage également la photographie de grossesse en studio, car les futures mamans aiment garder un joli souvenir de cette période si particulière de leur vie. Un phénomène de mode peut-être mais c’est une niche à ne pas négliger à l’heure actuelle. Puis à mes heures perdues je poursuivrai mon travail photographique personnel, qui porte sur la nature et les animaux, saisis au lever du jour et au coucher du soleil, mais aussi de longues expositions sur le thème de l’eau. J’aimerais un jour sortir un livre de mes photographies animalières, ce serait l’aboutissement d’un rêve.
Un mot pour les futurs étudiants qui hésiteraient à se lancer dans notre formation à distance en photographie ?
Il ne faut pas hésiter à se lancer, c’est une super expérience ! Ce qui est génial c’est qu’on étudie à notre rythme, on module en fonction de notre vie à côté. J’ai appris plein de choses, ça a élargi ma curiosité et complété mes connaissances. Aujourd’hui, je suis plus à l’aise pour parler photo, je me suis découverte et épanouie dans cette activité. J’ai également rencontré des gens plus passionnés les uns que les autres, notamment lors de mes sorties photo. Des personnes avec lesquelles je continue à échanger, avec qui on partage nos expériences et anecdotes, on se suit aujourd’hui au travers de nos réseaux sociaux. La formation en elle-même est fantastique, simple à aborder et on progresse étape par étape. Au début, j’étais impressionnée par le niveau très haut des étudiants qui étaient en fin de formation chez Nicéphore. Leurs photos étaient juste parfaites et je pensais que je n’arriverai jamais à atteindre ce stade. Aujourd’hui, je constate que j’y suis parvenue moi aussi, grâce à cette formation.