Interview d’une étudiante : Marina

Quel est votre parcours initial ?
J’ai choisi la voie d’un apprentissage en tant que laborantine dans le secteur alimentaire : j’étais chargée de réaliser des analyses sur les emballages des aliments, des jouets pour enfants, sur des textiles. A la suite de cet apprentissage, j’ai trouvé un emploi de laborantine pour l’industrie pharmaceutique.

Pourquoi avez-vous décidé de suivre une formation à distance en photographie chez Nicéphore ?
Depuis mon adolescence, la photographie me passionne. J’ai débuté avec un petit compact puis, en 2011, je me suis acheté mon premier boitier reflex. C’est à ce moment là que j’ai réalisé que ma passion pour la photo était devenue telle, que je ne m’en lassais jamais. La photographie m’a fait prendre conscience de mon côté créatif et j’ai constaté qu’au quotidien, dans mon métier de laboratoire, ce côté créatif me manquait énormément.

De quelle façon organisez-vous votre travail à distance ?
J’essaie de consacrer 6 heures au minimum par semaine à mes études. Je n’ai pas établi de planning entre les travaux pratiques et le classeur mais, jusqu’à maintenant, je consacre plus de temps aux travaux pratiques. Lorsque je débute un nouveau devoir, mon esprit est à la recherche d’ idées. Je suis parfois envahie par ce flux d’idées et je dois rassembler mes esprits afin de gérer ces idées les unes après les autres sans me précipiter et faire du gâchis. Depuis le mois de février de cette année, j’ai l’opportunité de pouvoir travailler à 70% en tant que laborantine. Cette réduction de mon temps de travail a des répercussions bénéfiques sur mes études en photographie et cela me permet d’être efficace dans les 2 domaines. Cela m’a apporté beaucoup de motivation et de soulagement car concilier les deux était difficile pour moi lorsque je travaillais à 100%.

Que vous a apporté jusqu’ici cette formation ?
Cette formation m‘a fait prendre conscience de l’importance des lumières et m’a également permis de m’améliorer de manière générale. Mon sens de l’observation s’est développé et j’arrive mieux à m’exprimer dans des concepts ou  des formes dans mes sujets. Grâce à cette formation, j’accorde de l’importance à des éléments auxquels je n’aurais jamais pensé auparavant. Je me réjouis car j’ai encore beaucoup de choses à apprendre et à découvrir.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées lors de ce parcours de formation ?
Je suis tellement captivée par la photographie, qu’étudier est un réel plaisir. J’ai bien avancé jusqu’au travail n°9 « portraits de rue » mais là, pour celui-ci je rencontre quelques difficultés à trouver des personnes acceptant de se faire photographier. C’est pourquoi je pense changer le groupe social que j’avais choisi initialement pour ce travail et réessayer. Je suis très autocritique et après chaque travail, je me remets en question. Heureusement, je ne manque pas d’inspiration et si cela arrive parfois, internet peut s’avérer être une source d’idées pour y remédier.

En avez-vous fait part à votre formateur et a t’il pu vous apporter son aide  ?
Oui souvent. J’ai la chance d’être bien encadrée par ma formatrice Delphine. Elle est critique et donne de bons conseils, cela me permet de beaucoup progresser.

Pourriez-vous nous citer un photographe ou un style d’image qui vous inspire particulièrement ?
J’aime bien Tilo Gockel avec son style d’image et Annie Leibovitz que j’admire pour sa force, qu’elle exprime aussi dans ses photos.

Quel travail du premier classeur vous a le plus plu et pourquoi  ?
J’ai beaucoup apprécié le travail n°6 sur les natures mortes pour lequel on doit concevoir des images avec une couleur dominante et une touche tonique. Jusqu’à maintenant, je n’avais jamais réalisé de natures mortes. C’était un domaine photographique pour lequel j’éprouvais des difficultés et, pour le coup, cela a été un vrai challenge pour moi ! Pendant ce travail, j’ai beaucoup appris au niveau des différentes possibilités de disposition des objets, ce qui m’a permis d’être enfin à l’aise avec ce thème.

Après cette formation avez vous une idée du domaine dans lequel vous souhaiteriez exercer en tant que photographe  ?
Je souhaite travailler autour de l’humain. Au travers de mes photographies, je voudrais faire passer un message, changer le regard des gens, les faire réfléchir, bouleverser leurs habitudes, les provoquer ! Les photos doivent être belles certes, mais pas seulement. Elles doivent porter un message afin de montrer aux gens qu’ils peuvent évoluer, dans leur façon d’être, de faire… leur montrer qu’il n’y a pas qu’une voie. Je souhaite traiter de nombreux thèmes et que ceux-ci provoquent des émotions, qui ne seront peut-être pas toujours joyeuses, mais elles me permettront de témoigner de réalités, au travers de mes photos.

Un mot pour les futurs élèves qui hésiteraient à se lancer dans notre formation à distance en photographie ?
Si comme moi, vous avez un travail agréable certes, mais qui ne vous satisfait pas a 100%, que vous avez peur du changement, mais que vous savez en votre for intérieur que travailler dans la photographie est ce que souhaiteriez le plus au monde, alors…lancez-vous, foncez! On n’a qu’une vie et il n’est jamais trop tard pour apprendre de nouvelles choses et se faire plaisir.